La construction sans permis de construire est interdite et amène très souvent devant les tribunaux.
Alors quelles sont les constructions susceptibles d’être prescrites et celles qui ne le seront pas ?

Architecte-PACA.com vous fourni des éléments de réponses.

La construction illégale et la prescription :

Démarrons ici, une petite mise au point sur ce qu’est la prescription décennale (de 10 ans)  en construction.

Il est de notoriété publique de croire qu’une construction ayant plus de 10 ans peut être entériné ou prescrite de toutes demandes de démolitions, mais que nenni.
L’article L. 421-9 du code de l’urbanisme précise que :

« ..lorsqu’une construction est achevée depuis plus de dix ans, le refus de permis de construire ou la décision d’opposition à déclaration préalable ne peut être fondé sur l’irrégularité de la construction initiale au regard du droit de l’urbanisme. (…) « .

Il faut savoir apprécier les nuances et savoir suivre ou même lire les textes d’un point de vue juridique. Car certains y ont perdu beaucoup.

Donc comme vous pouvez le lire dans l’article issu du code de l’urbanisme, la délivrance d’une autorisation d’urbanisme est basée sur la construction initiale et sa propre régularité.

N’oubliez pas que cela peut être aussi lié à la validité du permis de construire et sa caducité.

Pourquoi je précise ceci sur les constructions non conforme ?

J’ai de plus en plus de questions sur le sujet de la construction initiale et/ou dite illégale.
Il est indispensable de rappeler qu’il ne faut en aucune manière croire que tout est régularisable.

Vous devez avoir à l’esprit si vous envisagez d’acheter un bien ce que cela va impliquer en résultante finale.
De nombreuses constructions se sont réalisées en dépit du bon sens ou en se moquant éperdument des règles et de la conformité en fin de chantier.

« Pfff nous verrons bien…  » disaient-ils. Mais à présent les choses ont changées.
La déclaration d’achèvement de travaux et de conformité est déclarative, ce qui signifie que c’est vous qui entériné la réalité et totale conformité de vos ouvrages.
Quand tout va bien, tout va bien, mais si vous avez « adapté » certaines choses et que vous n’avez pas pris la bonne décision de demander préalablement une autorisation d’urbanisme avant d’entamer ces petites évolutions, vous risquez gros.

Jouez-vous avec le feu ?

J’espère que non.

Tout n’est pas noir non plus

Bon, je vous ai un peu tiré l’oreille, mais c’est pour la bonne cause, il est indispensable de ne pas se mettre des bâtons dans les roues.
Je vous avoue que j’ai une rigueur professionnel, voir une certaine obsession à faire en sorte que tout soit au carré et cela me permet de dormir sur mes deux oreilles (comme pour les maîtres d’ouvrages qui me confient leurs projets).
Imaginons à présent que vous soyez passé du côté obscur…
Allez-vous devoir démolir ou vous retrouverez vous en prison ?

Il existe heureusement un cadre juridique permettant de qualifier certaines « sorties ».

Celles-ci sont également décrite dans l’article précité.

Les dispositions du premier alinéa ne sont pas applicables :

1° Lorsque la construction est de nature, par sa situation, à exposer ses usagers ou des tiers à un risque de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente ;

2° Lorsqu’une action en démolition a été engagée dans les conditions prévues par l’article L. 480-13 ;

3° Lorsque la construction est située dans un parc national créé en application des articles L. 331-1 et suivants du code de l’environnement ou dans un site classé en application des articles L. 341-2 et suivants du même code ;

4° Lorsque la construction est située sur le domaine public ;

5° Lorsque la construction a été réalisée sans permis de construire ;

6° Dans les zones mentionnées au 1° du II de l’article L. 562-1 du code de l’environnement.

Cela signifie en gros que l’administration peut refuser de but en blanc votre demande de régularisation que dans les cas énoncés ci-dessus.
Bref, cela ne dit pas non plus que tout est autorisé, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.

Comment trouver un moyen de solutionner les choses ?

Cette question est également récurrente dans les commentaires m’étant fait sur d’autres articles concernant la construction limite/limite.
La première chose à faire c’est un état des lieux clair et objectif.

Prenez du recul…. ne faites pas une fixation sur votre point de vue.
Si vous êtes trop impliqué, venez me solliciter par le biais des commentaires en bas d’articles, mais ne restez pas seul avec vos questions.

Ceci est le meilleur moyen pour vous tromper et prendre une décision non pondérée.

« Ok » me direz-vous; mais qu’est-ce que cela apporte ?

Un oeil neuf, n’avez-vous jamais bloqué sur problème qui a été résolu en 2 quarts de secondes par une autre personne ? J’imagine que oui, c’est rageant je sais.
Mais le fait de se focaliser sur un problème génère parfois un « autisme » (si je puis me permettre) qui amène rarement au bon résultat.

Voici la liste des choses à faire dans l’ordre :

  1. Posez les choses et pondérez le niveau de problématique,
  2. Sachez énumérer TOUS les soucis, car ils peuvent être nombreux et cumulés,
  3. Hiérarchiser les plus urgent (donnez une note si besoin),
  4. Mettez en face de ces points des solutions possible pour vous,
  5. Soumettez vos questions ou interrogations, mais également solutions à un oeil extérieur (Attention aux forums non professionnels!)
  6. Rencontrez les services instructeurs pour leur faire part de ces points problématiques,
  7. Réalisez un dossier de demande de régularisation en bonne et due forme,
  8. Si vous n’arrivez pas à faire tout ceci, missionnez un architecte pour qu’il vous accompagne ou tout du moins conseil de son œil éclairé.

Risquez-vous la démolition ?

La démolition ordonnée par un jugement est rare (mais elle existe; alors pas d’excès).
Il est précisé dans l’article Article L480-13 du code de l’urbanisme :

Lorsqu’une construction a été édifiée conformément à un permis de construire :

1° Le propriétaire ne peut être condamné par un tribunal de l’ordre judiciaire à la démolir du fait de la méconnaissance des règles d’urbanisme ou des servitudes d’utilité publique que si, préalablement, le permis a été annulé pour excès de pouvoir par la juridiction administrative et si la construction est située dans l’une des zones suivantes :…

Je vous surligne, le fait qu’une démolition ne peut être facilement demandée SI la construction d’origine à un permis de construire.
Voici donc la preuve de l’intérêt d’avoir ce précieux sésame réglementaire.

Ce qui m’amène une nouvelle fois à vous préciser que plus vous serez rigoureux dans vos démarches et travaux moins vous risquerez de soucis.

N’oubliez pas que dans ce même article, il est prévu et décrit clairement que la prescription ne peut s’appliquer si la construction illégale a été édifiée sans autorisation alors que la construction nécessité une autorisation administrative.

Voici quelques précisions fournies par le gouvernement (mise à jour 10 Avril 2018)

Comment se prescrivent les infractions ?

Lorsqu’une infraction est prescrite, aucune poursuite pénale ne peut plus être engagée à l’encontre de son auteur. A noter que dans certains cas, d’autres procédures peuvent encore être engagées, telles qu’une action civile au titre des articles L. 480-13 et L. 480-14  du Code de l’urbanisme.

Quel est le délai de prescription d’une infraction ?

La prescription de l’action publique est de 6 ans pour les délits, (loi n°2017-242 du 27/02/2017 – JO du 28/02/2017 ; NB : avant cette date, la prescription était de 3 ans) et de 1 an pour les contraventions. En matière d’urbanisme, la plupart des infractions sont des délits.

Le point de départ du délai de prescription est différent selon que l’infraction :

  • est instantanée, dans le cas de travaux très courts (exemple des affouillements de sol ou de l’obstacle au droit de visite) ;
  • est continue, l’infraction se poursuivant pendant la durée du chantier (ex : construction sans autorisation). Dans ce cas, le délai court à l’achèvement des travaux ;
  • est successive, c’est à dire qu’elle se perpétue par un renouvellement de la volonté coupable de l’auteur. La prescription débute à partir du jour où la situation délictueuse a pris fin. C’est le cas par exemple du stationnement illicite de caravanes où le délit s’accomplit pendant toute la durée de l’utilisation du sol en méconnaissance des règles d’urbanisme et où le délai de prescription ne court qu’à compter de l’enlèvement de la caravane.

Les travaux ne sont achevés qu’à compter du moment du complet achèvement des travaux (exemple : revêtement extérieur non réalisé). L’action publique n’est donc pas prescrite, même si il y a occupation des lieux pour une habitation par exemple, tant que le pétitionnaire y réalise toujours des travaux d’extension et de raccordement aux eaux usées (cass. crim., 8 juillet 2004, n° 03-83.823).

Le délai de prescription peut être interrompu par un procès-verbal, la constitution d’une partie civile ou des travaux supplémentaires (CE, 9 mai 1979 : JCPA, juin 1979, n° 200 ou cass. crim., 14 mai 2008, n° 07­87.776, n° 2689 F – P + F). Il en est de même du soit-transmis du parquet à l’autorité administrative ou à la gendarmerie qui permet d’interrompre la prescription (cass. crim., 26 février 2002, n°01-84.186).

En revanche, six ans après l’achèvement des travaux, l’action publique est éteinte et la construction est réputée avoir une existence légale, ce qui induit par exemple le droit à indemnisation lors d’une expropriation. Attention, c’est également le cas si la prescription était acquise lors de l’évolution législative de février 2017 donc en pratique, si un délai de trois ans était déjà écoulé depuis la fin des travaux.

Il est donc primordial d’initier la procédure pénale dès que la municipalité a connaissance d’une infraction, mais, si l’information n’est pas immédiate, il reste toutefois des possibilités de dresser procès-verbal, même quand les travaux illégaux sont déjà entamés.

Dans l’hypothèse où la construction illégale n’a pas été détectée à temps, son existence est donc pénalement non condamnable après six ans. Si le propriétaire dépose une demande de permis de construire pour une extension par exemple, vous pouvez demander la régularisation des travaux déjà entrepris sans autorisation. Cependant le permis de construire ne pourra être délivré que si le document d’urbanisme le permet.

La loi Engagement national pour le logement (ENL) a introduit dans le Code de l’urbanisme un régime de prescription administrative (article L. 111-12 devenu L. 421-9). Un refus de permis de construire ou de déclaration préalable ne peut plus être fondé sur l’irrégularité de la construction initiale au regard du droit de l’urbanisme, dés lors que la construction est achevée depuis plus de 10 ans, sous réserve toutefois que le demandeur puisse apporter la preuve de l’obtention d’un permis de construire en bonne et due forme (réponse ministérielle n° 5549 JOAN – 20 novembre 2012). Sont ainsi exclues de cette prescription administrative, toutes les constructions qui n’ont fait l’objet d’aucune autorisation au titre du droit des sols. En effet, en matière de constructions illégales, cette prescription ne s’applique qu’aux seuls cas où la construction litigieuse a été édifiée en méconnaissance du permis de construire initialement délivré.

Les mesures de restitution imposées par un jugement, telles que la remise en état des lieux par exemple, se prescrivent par trente ans.

Pour conclure, il est donc très important de détecter les constructions ou travaux illégaux avant la fin du délai de prescription et d’initier une procédure pénale (et civile si la commune le souhaite). Après 10 ans, si le pétitionnaire a obtenu une autorisation d’occupation des sols (PC, DP, PA…), même non respectée, il y a prescription administrative et le ou les bâtiments deviennent légaux

source : -http://www.haute-savoie.gouv.fr/Politiques-publiques/Amenagement-du-territoire/Urbanisme/Police-de-l-urbanisme/5-Prescription-des-poursuites-et-regularisation-d-une-construction-illegale
J’espère avoir éclairé les choses et je vous rappelle que vous pouvez nous posez toutes vos questions en bas d’articles, nous y répondrons avec plaisir.

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    • Bonjour Paul,
      Si l'annulation a invalidée la construction et que celle-ci ne pourra pas être régularisée, alors oui potentiellement une démolition pourrait être ordonnée.

  • Bonjour,
    Je suis propriétaire depuis 2001 d'une maison bâtie en 1920. cette maison a fait l'objet d'extensions non cadastrées (j'ignore s'il y a eu permis de construire) et dont la plus récente date d'une soixantaine d'années ! Comme je voudrais faire des travaux sur ces extensions, ne risquent-elles pas d'être considérées comme illégales ?
    Merci

    • Bonjour,
      Si vous ne pouvez pas prouver l'antériorité des ouvrages, il est probable que cela soit considéré comme illégal.
      La question que vous devez vous poser est : "Est-ce que ces ouvrages son compatibles avec le PLU ou code civil ?"
      La réponse vous orientera vers une solution.
      En cas de doutes et souhaitez avoir une réponse plus précise, vous pouvez réserver un coaching en visio ici

  • Bonjour, je m'apprête à signer un compromis de vente chez un notaire pour une maison. Le problème étant que les vendeurs ne sont pas en mesure de nous fournir le permis de construire initial. Cette maison fait partie d'un lotissement (un cahier des charges et un numéro de lot ont été donnés par les propriétaires). Cette situation est inquiétante et je ne sais pas si je dois procéder à la signature du compromis.
    Merci par avance pour votre aide.

    • Bonjour Marie,
      La situation est très embarrassante effectivement, ne signez rien si vous n'êtes pas certaine d'avoir la garantie que le bien est légal.
      Le mieux serait de vous renseigner par vous même auprès des services de l'urbanisme dont dépend le bien afin qu'ils vous fournissent éventuellement un document clair.
      Vous pouvez aussi consulter les services fiscaux pour voir avec eux qu'elles sont les taxations payées pour ce bien et depuis quand.

  • Bonsoir
    Ma mère âgée de 94 ans doit remplir un document de mise à jour cadastrale.
    Elle ne sait pas quoi faire avec un garage construit en 1965 sans PC ni DP.
    La construction fait moins de 20 m2 et se trouve à l'intérieur de son tarrain.
    Y a t'il prescription et comment régulariser ?
    Merci d'avance pour votre réponse

    • Bonjour James,
      La première chose à faire et de vérifier si le PLU autorise cette construction.
      Ensuite, est-ce que vous disposez de documents pouvant prouver cet antériorité ?
      Enfin, est-ce que vous n'avez (votre mère) jamais eu de soucis ou sollicitations vis à vis de cet ouvrage par les services administratifs ou fiscaux ?
      Payait-elle des impôts sur cet ouvrage ?

      Il faut trouver des réponses en sollicitant un architecte proche du terrain afin qu'il vous réalise une étude de faisabilité architecturale ainsi vous pourrez être plus clair sur la régularisation ou pas.

  • Bonjour mon père a construit un hangar les 12 m / 5m une soixantaine de mètres carrés sans permis en 1985 sur son terrain le terrain se situe dans une zone des bâtiments de France je voulais savoir si je pouvais revendiquer la loi trentenaire si on me demande de le démonter

    • Bonjour Jean-Claude,
      Ce qui est illégal, reste illégal, la prescription trentenaire est difficile à obtenir car elle doit réaliser la conjonction de nombreuses choses qui en générales ne sont pas recevables.
      Donc le mieux serait de voir avec la mairie pour tenter de déposer une demande de permis de régularisation (si cela est envisageable), mais en secteur ABF, je n'y crois guère.

  • Bonjour, je vous ai lu, mais cela me semble tellement compliqué !

    Nous sommes locataire depuis 1984 dans le même appartement au rc de l'immeuble (type méditerranéen) et notre bailleur social vient de nous signifier que nous ne lui avons pas fourni d'autorisation de notre mairie pour la pose d'une pergola (devant notre séjour) qui est indépendante du bâtiment, et qui est sur ses quatre pieds depuis une dizaine d'années, et qui n'est là que pour abriter la table de jardin et ses fauteuils.

    Je précise que cette pergola ne gêne personne, notre appartement étant en L. C'était sans savoir que cette pergola très légère était soumise à demande d'autorisation. Elle fait 7.50 m2.
    Ce matin la mairie nous a fourni un document cerfa "déclaration préalable"... constructions et travaux non soumis à permis de construire portant sur une MAISON INDIVIDUELLE et/ou ses annexes.

    Avec force demande de pièces à fournir, que vous connaissez.
    Il s'agit d'un immeuble, et non pas d'une maison individuelle. Ce document est-il adapté ?
    N'est-ce pas compliquer les choses vue la légèreté de la pergola ? et est-ce bien nécessaire pour cette pergola qui n'a pour toiture qu'un plastique transparent et est démontable en 5 mn (ou 20) à tout cassé ?

    Merci pour votre réponse.

    • Bonjour Béatrice,
      La question serait plutôt :"Qu'est-ce qui a déclenché tout cela ?"
      Car a priori, j'imagine qu'un voisin n'a pas obtenu ce qu'il voulait et a demandé une explication du pourquoi vous et pas eux.
      C'est très souvent le cas.

      Ensuite, les ouvrages même temporaires ou légers doivent être déclarés si ils dépassent 2m2 d'emprise.
      Concernant le CERFA, vous trouverez les informations ici

      Tout le monde doit respecter les règles sinon cela devient la foire... je sais cela est pénible parfois, surtout si tout était tranquille avant.

  • Bonjour,
    merci pour vos articles.

    Je suis un éleveur et j'ai réalisé l'ouverture d'une façade sans demande de travaux de 11 m2, le bâtiment est considéré agri.
    Le but serait de pouvoir le louer en gite dans quelques temps pour me faire un revenu complémentaire ou bien si pas le droit y effectuer mes ateliers pour ma fromagerie.

    Je souhaite régulariser ma demande.
    Ai-je besoin d'effectuer une demande de changement de destination si gite? si fromagerie ?

    D'autre part dans 14 ans je vais devoir revendre mon bien pour reprendre la ferme familiale dans une autre région.

    Si un particulier l'achète cela posera t'il un problème si cette ancienne étable est devenue un gite et pour le coup en habitable ?
    d'avance merci de vos réponses.

    • Bonjour Jeff,
      Merci à vous de me lire et pensez à partager les articles sur les réseaux sociaux, cela m'aide à continuer à vous répondre ici.
      Vous devez impérativement demander les autorisations concernant vos changements prévus de locaux agricoles en gîte ou autre.

      Si une personne souhaite acheter votre bien, tout doit être déclaré et autorisé avant les travaux bien évidemment, mais surtout vous assurer que la zone agricole n'impose pas un statut particulier pour les futurs acheteurs.

  • Bonjour,
    Nous sommes sur le point de faire la signature d’un compromis pour une maison dont nous découvrons qu’un ancien garage attenant ( même corps de bâtiment) est devenu une pièce de vie , ainsi que son niveau supérieur qui a été connecté à l’étage existant pour créer une chambre .
    À vous lire, il faut absolument régulariser, mais quels pourraient être les refus sachant que ces espaces sont inclus dans l’emprise cadastral de la maison . Dois-je passer par un PC ? Une DP ? Et concernant la prescription sur quelle date peut on se baser sachant que les travaux n’ont pas été déclarés ?

    Merci de votre aide

    • Bonjour Nicolas,
      Il faut impérativement et toujours être au carré juridiquement pour éviter les ennuis présents ou futurs.
      Concernant la DP ou PC, cela dépendra du secteur du projet.
      La date prise en compte et liée à la demande d'autorisation qui doit être obtenue.

  • Bonjour
    Ayant repris une exploitation agricole a titre complémentaire de mon père décédé il y a 22 ans .
    J ai amélioré les étables existante il y a entre 15 et 25 ans .
    Une personnes du village qui nous harcèle sans cesse , et ayant introduit plusieurs plaintes non fondé ,vient d introduire une plainte dans ma commune Andenne et la ville ma envoyé un courrier de non respect de permis de bâtir suivant plainte de voisinage.
    Nous sommes dépourvu et ma mère de 73 ans est fortement infligé de la situation.
    Je compte envoyer un courrier a la ville que me suggérez vous de mettre dans ma lettre.
    Merci pour votre aide
    bien à vous

    • Bonjour Jean-Michel,
      Si vous n'avez rien déclaré et rien respecté vis à vis de loi, je crains que vous n'ayez guère d'alternatives.
      Contactez un avocat pour voir avec lui les options qui seront envisageable.

      Est-il possible que vous déposiez une demande de permis pour régulariser ?
      Tentez cet axe avec la mairie et sans tarder.

  • Bonjour, nous étions intéressé pour racheter une grange à retaper dans un petit village en Ardèche. Celle ci n etant pas raccordé à l eau, le propriétaire nous propose à un prix intéressant, la parcelle voisine sur lequel se situe deux chalets côté à côté de une superficie d environ 90m2 construit sans permis de construire en zone N, celle ci étant connecté à l eau et l électricité et plomberie St cadastré à la mairie (Bizarre !!!) ( Plus du terrain)La fin des travaux date de novembre 2015. Si j ai bien compris, les sanctions pénales sont pour l auteur des travaux pendant 6ans, la responsabilité civile peut être demandé par la mairie 10ans après la fin des travaux (soit la démolition). Ma 1ere question est combien de temps prennent les démarches en faisant recours si il y a une demande de démolition ?( Aurions nous le temps de vivre dans le chalet le temps de rénover la grange? ) Après 10ans de la date de fin de travaux et bien qu il n y aura jamais prescription on m a parlé de sanctions administratives, qu'elles sont t elles ? Et que risque t on par la suite ? On hésite vivement à acheter ces biens et ne roulant pas sur l or on veut quand même éviter les mauvaises surprises qui pourraient vite nous endetter. Dans l attente d'une réponse, je vous remercie de nous éclairer. Cordialement.

    • Bonjour,

      Si le bien n'est pas déclaré comme il se doit, fuyez n'achetez pas, car toutes les responsabilités vont vous tomber dessus.
      Même si certaines choses peuvent paraitre "régularisable" et encore... ne prenez pas de risques.

      Demandez au vendeur de faire le nécessaire pour que le bien soit au carré.
      Sinon passez votre chemin